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Les pompiers pyromanes se réunissent de nouveau à Bruxelles...
20/07/2011 22:09
Alors que les dirigeants européens et les technocrates non-élus de Bruxelles se réunissent à nouveau demain, je tenais à réagir sur mon blog à la tragicomédie qui est en train de se jouer sous nos yeux...
En effet, ce sont les mêmes dirigeants et les mêmes technocrates hors-sol qui ont complètement échoué économiquement depuis 10 ans, les mêmes qui ont dilapidé des dizaines de milliards d’euros du contribuable européen pour sauver un système destructeur d’emplois, les mêmes qui ont refusé à l’Europe le droit pourtant élémentaire de se protéger, les mêmes qui ont été désavoués par référendum, qui prétendent aujourd’hui sauver l’Europe...
Cela serait une vaste farce si n’en dépendait pas la liberté des citoyens grecs, le sort de millions d’emplois en Europe et la concorde entre les nations européennes.
Les pyromanes prétendent aujourd’hui endosser des habits de sapeurs-pompiers pour sauver l’euro ! En réalité, il y a fort à craindre qu’ils ne continuent simplement d’alimenter un incendie qui menace de s’embraser. Car ce n’est pas en ruinant un peu plus les contribuables européens (43 milliards déjà de prêt pour les Français !) que l’on aidera la Grèce aujourd’hui, le Portugal, l’Espagne, l’Italie et la France demain, à s’en sortir.
Accorder 100 milliards d’aides supplémentaires à Athènes ne traitera pas la cause du déficit extérieur grec, fruit de l’euro cher. Les économistes sérieux le savent d'ailleurs bien : seule une sortie de l’euro assortie d’une restructuration de sa dette peut permettre à ce pays de dévaluer sa monnaie pour retrouver sa compétitivité, relancer ses exportations, relocaliser ses emplois, rembourser sa dette.
Les dirigeants font croire qu’ils sauvent l’Europe en sauvant l’euro. En vérité, c’est l’inverse. En voulant à tout prix sauver l’euro, ils mettent en danger l’Europe. Ils servent les intérêts des banques qui ont pris des risques inconsidérés, ils restreignent toujours plus la liberté et l’indépendance des peuples endettés, ils détruisent en mille morceaux la belle idée européenne.
Une autre voie est bien sûr possible, celle d’une Europe des Nations libres et prospères qui coopèrent autour de projets concrets. Mais pour cela, bien sûr, il faut oser reconnaître l’échec de la monnaie unique totalement inadaptée à des économies différentes.
Il faut préparer dans le calme un nouveau système monétaire européen rétablissant les monnaies nationales ordonnées autour d’un euro monnaie commune et non unique. L’euro-Mark, l’euro-Franc, l’euro-Lire, l’euro-Drachme, donneraient de la souplesse au système, permettant aux économies de s’équilibrer.
Mais, bien sûr, cela serait reconnaître l’échec de leur manœuvre et abandonner toutes leurs illusions fédéralistes. Car, dès le départ, ils savaient que l’euro ne pouvait pas marcher mais qu’il serait le levier de leur rêve supranational. En URSS, on imposait le fédéralisme par la violence. Dans l'Union Européenne de Barroso, c'est par la terreur économique qu'on tente de mater les peuples.
Mais depuis le référendum, le masque est tombé. Les peuples ont compris la supercherie et refuse cette construction antidémocratique. Ils savent bien que ce n’est pas en imposant un gouvernement européen autoritaire sans légitimité démocratique que l’on pourra corriger les déséquilibres entre les pays qui profitent de l’euro et ceux qui le subissent.
L'enjeu de la décennie pour les peuples européens est donc de parvenir à retrouver leur indépendance et leur liberté, sans pour autant tomber dans le piège des haines tendu par l'Union Européenne.
Je crains que les résultats du sommet de demain n'aillent pas dans ce sens. Je crains davantage que ce soit la France qui défende le triste et insoutenable projet fédéraliste alors que les allemands défendront avec raison leur souveraineté.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Les-pompiers-pyromanes-se-r%C3%A9unissent-de-nouveau-%C3%A0-Bruxelles...
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Claude Bourguignon : "Il faut commencer par cultiver"
20/07/2011 22:07
Victimes des ravages d’un productivisme débridé, la terre et les bêtes se sont appauvries. Avec elles, c’est l’Homme qui s’est tout simplement abandonné. En oubliant d’entretenir un rapport harmonieux à la nature, il tourne le dos à un véritable développement durable. C’est ce que nous explique Claude Bourguignon dans une vidéo percutante pour le site Baraka !
Claude Bourguignon, ingénieur agronome, ancien collaborateur de l’INRA et spécialiste de la microbiologie des sols, nous livre son analyse sur les errements de notre agriculture, victime d’une compétition mondiale forcenée.
Discussion avec Claude Bourguignon par ASSOCIATION_BARAKA
http://www.debout-la-republique.fr/Claude-Bourguignon-Il-faut.html
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Qu’ils s’en aillent tous… en vacances !
18/07/2011 23:06
Alors que la trêve estivale approche, tandis que la France et l’Europe vivent des heures historiques sur le front de l’euro (où la censure fait rage comme jamais, à mesure qu’approche le coup final du destin), la petite politique politicienne bat son plein.
Tout d’abord, la France stupéfaite a été gratifiée d’une invraisemblable (et tellement urgente) proposition de la candidate des Verts à l’élection présidentielle : supprimer le défilé militaire du 14 juillet ! On connaissait l’étrange capacité des Verts au suicide politique collectif, voilà que leur candidate, aussitôt investie, se sent dans l’obligation de se carboniser individuellement ! Car enfin, comment admettre cette proposition ubuesque et, disons-le franchement, insultante pour la République et ses symboles, qui fleure bon l’antimilitarisme et le pacifisme de principe d’une toute petite minorité d’extrême-gauche ?
Les Verts ignoreraient-ils que ce défilé, loin de symboliser un bellicisme martial, pour le coup totalement fantasmé, incarne tout simplement le lien positif entre la nation et son armée, en ce jour de célébration de la prise de la Bastille et de la Fête de la Fédération ? Oui, le mythe révolutionnaire de la Nation armée, de l’armée au service de la Nation, est au cœur de la République. Et lorsque ce ne fut pas le cas au cours de notre histoire, de lourds malentendus aux conséquences tragiques ont pu s’insinuer, comme par exemple l’impréparation de l’armée à la veille de la guerre de 1870, ou le défaitisme désastreux de l’esprit munichois après septembre 1938. Oui encore, cette armée française, cette armée de la nation et à son service, mérite qu’il lui soit rendu hommage ce jour-là, surtout après les pertes cruelles essuyées en Afghanistan.
La façon ras des pâquerettes dont droite et gauche ont mis la main sur cette polémique, n’a pas été davantage glorieuse : au « retourne en Norvège » de quelques uns à l’UMP, a répondu les cris d’orfraie d’un PS ravi qu’on lui offre cette porte de sortie providentielle, cette occasion inespérée de se rabibocher avec son allié vert après avoir été obligé de critiquer en traînant les pieds la proposition absurde de sa candidate.
Décidément, rien ne tourne plus rond dans notre vie politique, dont on finit par croire que ses principaux acteurs font tout pour l’enfoncer à des profondeurs inédites ! Dernier exemple en date, Ségolène Royal qui se pose en candidate de rassemblement de la droite gaulliste en sus de la gauche. Pathétique de la part d’une ex-candidate à la présidentielle qui n’avait cessé, pour tout nouveau traité européen, de promettre un référendum au printemps mais avait retourné sa veste, ni une ni deux, dès l’automne venu en appelant les parlementaires socialistes à voter pour le traité de Lisbonne au Congrès ! Ségolène championne des gaullistes, de qui se moque-t-elle au juste ? !
Mais, là encore, la réponse de l’UMP a été aussi minable que d’habitude. Xavier Bertrand a cru fin de l’accuser de récupération électorale en mettant « son aspirateur en marche », élégant sous-entendu à la figure de la ménagère. Car, bien sûr, derrière chaque femme politique, il y a une ménagère qui s’ignore, n’est-ce pas Xavier Bertrand ?
Décidément, il est plus que temps que nos animaux politiques prennent quelque repos et nous avec. Qu’ils s’en aillent tous… en vacances, et vite !
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Qu%E2%80%99ils-s%E2%80%99en-aillent-tous%E2%80%A6-en-vacances-%21
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Euro : il n’est pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !
15/07/2011 09:13
La crise de l’euro est interprétée aujourd’hui de façon bien curieuse, le culte de la monnaie unique, malgré la tempête qui menace de l’emporter, demeurant un tabou absolu.
Beaucoup d’observateurs ne veulent surtout pas aborder la responsabilité première de ceux qui ont prétendu imposer une monnaie unique à des économies profondément différentes, ceux qui ont prétendu « mettre la charrue avant les bœufs » comme l’avaient dénoncé prophétiquement les opposants au traité de Maastricht en 1992 - au passage, comment ne pas déplorer ce surplace de 20 ans ? ! Car, parler de crise de la dette comme si elle tombait du ciel est un mensonge doublé d’une aberration.
La crise de la dette des pays du Sud, outre le système de la monnaie unique qui leur a permis de vivre exagérément au-dessus de leurs moyens, est avant tout liée à leurs déficits extérieurs croissants. Et ces déficits extérieurs croissants s’expliquent tout naturellement par la chute des exportations et l’augmentation des importations liées à une monnaie surévaluée.
L’euro en empêchant les dévaluations qui permettaient d’ajuster la monnaie à la productivité réelle des économies, a progressivement asphyxié les pays du Sud de l’Europe et la France.
Croire qu’il suffira de transférer de l’argent sans traiter la cause de ces déficits extérieurs relève d’une déraison la plus totale. C’est pourquoi d’ailleurs les marchés financiers, quels que soient par ailleurs leurs excès et leurs défauts (qui sont grands), savent bien qu’il n’y a pas d’issue dans la politique de l’Union européenne.
Politique d’autant plus absurde que les dirigeants européens imposent une cure de récession à ces économies, provoquant par là même des déficits publics encore plus élevés. En effet, quand on réduit brutalement les dépenses, l’économie s’arrête, les recettes fiscales s’effondrent et le remède est pire que le mal. C’est d’ailleurs ce qu’on apprend depuis une trentaine d’années au moins sur les bancs du lycée, où on ne manque pas de souligner les effets communément admis des politiques de déflation de années 30 (bien plus dévastatrices que les mesures protectionnistes alors engagées).
Une autre aberration se répand ces temps-ci. On nous explique doctement qu’il suffirait de mettre en œuvre un gouvernement économique européen pour s’en sortir, comme si, par magie, ce gouvernement pouvait d’un coup transformer les économies du Sud de l’Europe en une gigantesque économie allemande !
Le gouvernement économique européen n’aurait qu’une solution : transférer d’immenses montants financiers vers la Grèce, le Portugal, l’Italie et l’Espagne, pour éviter la faillite généralisée. Les autres nations, l’Allemagne mais aussi la France, verraient alors leur économie entièrement mobilisée et dépréciée pour venir en aide en permanence à des pays structurellement peu compétitifs, au risque d’un appauvrissement généralisé, douloureux et durable… Inimaginable !
On comprend dès lors qu’outre-Rhin on se refuse à une telle hypothèse car ce qui a pu être fait pour les Länder de l’est ne le peut, bien évidemment, au profit de la plupart des pays de l’UE…
Sans parler bien sûr du problème démocratique évident : d’où ce gouvernement économique européen pourrait-il tirer sa légitimité ? Il est bien évident qu’après les précédents de 2005 en France et aux Pays-Bas, et de 2008 en Irlande, les gouvernements européens ne se risqueront pas à de nouveaux référendums, perdus d’avance, et n’auraient alors comme seule alternative que le passage en force parlementaire. Mais ce serait la fin de la démocratie…
On le voit bien, en définitive, l’euro ne peut pas fonctionner en l’état actuel car on ne peut pas plaquer une monnaie unique sur des économies, des structures sociales et politiques profondément différentes. On ne peut pas davantage l’étayer par un « gouvernement économique européen » qui serait en réalité un gouvernement économique fédéral, car personne n’en veut réellement, à commencer par les citoyens dès lors qu’on leur demanderait d’y réfléchir dans le cadre d’une campagne référendaire (elle-même hautement improbable).
Est-ce à dire que nous sommes condamnés au chaos ? Non, bien sûr. Aujourd’hui le choix est simple : soit les dirigeants européens continuent leur fuite en avant, soit ils organisent une transformation en douceur de la zone euro avec le passage de la monnaie unique à la monnaie commune.
L’euro resterait un instrument de réserve mais chaque pays retrouverait sa monnaie nationale lui permettant de restaurer sa compétitivité. L’euro-mark remonterait. L’euro-peseta serait dévalué fortement, et ainsi les excédents comme les déficits des balances commerciales se rééquilibreraient peu à peu. Les emplois se relocaliseraient.
C’est la seule solution raisonnable, mais que les responsables en Europe considèrent purement et simplement comme hérétique. Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Euro-%3A-il-n%E2%80%99est-pas-pire-aveugle-que-celui-qui-ne-veut-pas-voir-%21
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Afghanistan : pour un retrait sans attendre l’Oncle Sam
13/07/2011 19:54
COMMUNIQUE DE PRESSE
On ne gagne jamais une mauvaise guerre !
J’ai appris avec une profonde tristesse la mort de cinq de nos soldats en Afghanistan. Je tiens à leur rendre hommage et m’associe à la douleur de leur famille, ainsi qu’à la vive inquiétude des proches des quatre autres soldats blessés.
Hélas, ces soldats et leurs camarades auraient dû depuis longtemps être rappelés d’Afghanistan, ainsi que je l’ai réclamé dès 2008, au moment où le président de la République avait annoncé contre ses promesses électorales l’envoi d’un corps combattant.
La vaillance de l’armée française, le courage, l’abnégation et le professionnalisme de ses troupes, ne sont bien évidemment pas en cause. Mais comment oublier qu’on ne gagne jamais une mauvaise guerre ?
Le bilan de l’intervention otanienne en Afghanistan, à mesure qu’elle dure, ne cesse d’empirer, renforçant chaque jour une insurrection qui bénéficie du soutien de la population face à ce qui est vu, à tort ou à raison, comme une occupation étrangère.
Preuve en est, le nombre des pertes militaires occidentales s’alourdit de plus en plus à mesure qu’on s’approche pourtant du retrait de la coalition. Un retrait qui doit donc être accéléré, sans plus s’aligner comme c’est le cas aujourd’hui sur le propre calendrier des Etats-Unis.
Nicolas DUPONT-AIGNAN - Député de l’Essonne - Président de Debout la République
http://www.debout-la-republique.fr/Afghanistan-pour-un-retrait-sans.html
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